Imprégnez-vous des vibrations stellaires qui ont les ont inspirés !
Fermez les yeux et laissez-vous dériver dans le cosmos.
Comme échauffement, ou mise en orbite, écrivez quelques mots et expressions renvoyant à l'imaginaire spatial.
Alignez vos planètes
Faites des plans sur la comète
Tout en gardant en tête, comme le célèbre astrophysicien Hubert Reeves, que "Nous sommes tous des poussières d'étoiles" !
Votre texte peut évidemment prendre une tournure métaphysique, voire psychédélique.
Vous pouvez également partir à la rencontre d'une intelligence extraterrestre ou à la découverte de multivers parallèles ouverts par la physique quantique.
Décollage imminent... Attention aux trous noirs et à la page blanche !
Si vous êtes musicien, bidouilleur de sons ou amateur de bruitages, n'hésitez pas à créer une ambiance sonore en arrière plan de votre texte.
Envoyez votre poème et votre fichier son à l'adresse email de la médiathèque
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VOYAGE DU VIDE QUANTIQUE AU RIEN
(Espace, tout l’univers impitoyable)
De vagues ondes,
Subtil déséquilibre,
Du fluctuant au consistant,
Un peu trop, un peu moins,
Et tout s’échauffe,
C’est singulier,
Inflation, l’espace s’étire
Si loin qu’on le dit infini
Et naît le temps.
Tout s’agite, se transforme,
S’illumine, s’imbrique,
Finalement vit,
Observe, grandit, réfléchit,
Explore, pour un essor incertain,
Etudie les images
Envoyées par des sondes et robots lointains,
Où se télescopent les découvertes.
De ce dôme si vaste
On cherche une supposée origine,
Un insaisissable temps zéro,
Inatteignable, fuyant,
En bonne planque
Derrière son mur.
Reste sur la voûte un fond diffus,
Ce par-delà,
Définitivement indiscernable,
L’univers,
Infini, sans bord ni frontière,
Tant qu’il s’expand,
Dans rien que lui-même.
Au bout du bout,
-Certains pensent bulles, rebonds
D’autres grand déchirement-
Quand l’ultime particule se dissoudra,
L’entier cosmos, du visible à l’invisible,
Advenu mortel et fini,
Cèdera place à l’absolu néant.
ENVOUTÉE
De petit ou grand belvédère,
Dès lors que le regard
Se lève vers le firmament,
Il rend oublieux de soi-même.
Sur la toile ébène, scintillent les figures,
Jalons des odyssées mythiques,
Dont l’homme a peuplé l’univers,
En réponse à ses obsédants questionnements :
L’origine du monde,
Ses scénarii pour final.
Dans les profondeurs de l’espace,
Des observations et calculs ont dévoilé,
Formant un majestueux ballet galactique,
Supernovas, quasars et l’horizon mystère
Des trous noirs, tout en distorsions,
Et par-delà notre lactescente traînée,
Une part de passé, en fond diffus.
Aura-t-elle, l’humanité, un beau soir, le temps,
De voyager, franchir comme ses satellites,
Un et deux,
L’héliosphère,
Puis de s’élancer dans le bras spirale ?
Qui n’a rêvé, espéré, craint,
Qu’un vaisseau interstellaire découvrirait
Artefact, sphère de Dyson,
Conçus par d’autres civilisations ?
Trop tard, trop tôt, absolument trop loin,
Nous sommes, infiniment, seuls.
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